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Un peu de calme !

Une réorganisation profonde de ma vie privée, m’a imposé un peu de retenue quant à mes propos sur le net, et c’est pourquoi je n’ai pas pu publier comme dans le passé.

En deux mots, la saison 2016 a été assez riche en émotions, avec un très bon Maroc Historique (avec Sandraz Arlettaz), puis la Drôme qui a été le baptème du feu de ma nouvelle copilote, Konstantine Buxtorf Friedli. Une première participation au 1er rallye de Sardaigne Historique a clos la saison sur un magnifique rallye, mais hélas l’abandon sur sortie de route sans gravité dans la dernière ES.

2017 nous avons vu prendre le départ de l’Hivernale Corse (Régularité Saucisson), puis le Rallye du Maroc Historique, une magnifique édition, avec hélas un triste accident touchant un concurrent (Gerard Brianti).

Nous préparons aujourd’hui le Chablais, et ce sera un retour en Suisse, après plusieurs années d’absence, à suivre du 2-3 Juin 2017 (www.rdch.ch)

 

Tour de Corse 2015 : Superbe rallye, petit couac

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Nous nous retrouvons, ma copilote Sandra Arlettaz et moi, à mon domicile, le temps de charger le Macan qui nous emmène au port de Marseille, ou nous rejoignons notre équipe d’assistance. Le temps de parfaire connaissance, suite à notre brève rencontre, lors du rallye Neige & Glace.

Nous regretterons pendant tout le rallye, de ne pas avoir pu faire les reconnaissances ensemble.  Rouler avec les notes prises par un autre pilote, et écrites par différents copilotes, rendent la tâche très périlleuse, en pleine action.

Nous profitons de la descente depuis Bastia jusqu’ à Porto-Vecchio, le centre du rallye, pour passer dans 4 spéciales (16, 17, 1 et 2), ce qui nous permet de dégrossir le terrain.

Quel confort que de pouvoir confier les vérifications administratives et techniques à notre assistance. Cela nous permet de nous concentrer sur ces reconnaissances tellement importantes pour notre départ dans le rallye.

Nous retrouvons nos amis, l’ équipage Christophe Barthe et Maxime Hericault, courant sur une Porsche 914/6 GT, qui partagent l’ assistance avec nous.

André et son équipe sont renforcés par Julien Guyot, logisticien de l’équipe. Julien aura de nombreuses tâches à gérer, avant et pendant le rallye, en particulier d’organiser le déroulement du rallye en ce qui concerne nos hébergements, bagages, points d’assistance (plan d’assistance), des caméras embarquées, du calcul des consommations, ainsi que d’être une des 2 équipes d’assistance rapide.

Un ami d’ André, Mathieu Favariotti, également pilote de rallye et passionné, est venu passer quelques jours de vacances en Corse.  Sympathique, et volontaire, toujours prêt à donner un coup de main, à discuter avec nous et d’apporter sa culture du rallye,  nous accompagnera pendant tout le rallye, au grand plaisir de tous, et en particulier de Julien qu’il a très efficacement secondé dans l’assistance rapide, en jouant en particulier, le rôle de navigateur. Sur l’étape 4, Mathieu a pris sur lui de recopier les notes, et avec Julien de jouer le rôle d’ouvreur sur la spéciale d’Ota – Marignana, nous signalant les pièges, endroits sales, cordes à éviter ou à prendre, etc.

Les derniers réglages effectuées avant l’entrée de la Gazelle au parc fermé, le Lundi 5 au soir, nous nous sommes tous retrouvés à notre hôtel (Golfe Hotel), autour d’une grande table pour un repas toujours convivial.

Notre équipe d’assistance se composera de 2 duos pour chaque voiture, André Caruso et Olivier Bonelli pour la Gazelle, et d’Eric Minot et Carlo Pessot (très expérimenté : WRC, Dakar, etc.) pour la 914 de Christophe Barthe.

Olivier Caruso, le cousin d’ André est également présent, pour assurer l’assistance d’un autre client du Garage (Jean-Claude Marsan), engagé en VHRS, avec Thierry Caraglio. Nous aurons aussi le plaisir de prendre nos repas avec Olivier, mais Il gère l’assistance de Marsan d’une façon indépendante.

Mardi 12h.00, après un briefing un peu particulier, car Yves Loubet harangue tous les équipages depuis un rocher posé dans le parc fermé, sans porte-voix, donc parfaitement inaudible, nous partons par petits groupes pour rejoindre la vieille ville de Porto-Vecchio pour le podium de départ, nous partirons avec le numéro 9 et notre heure de départ est à 13h08, pour la première spéciale.

Ayant reconnu cette spéciale avec Sandra (sans oublier un premier passage avec Lara Ferrari), ce n’est pas le saut vers l’ inconnu, d’autant plus que c’était également la première spéciale de l’édition 2014.

Nous montons pour cette première étape, les pneumatiques de notre test, des Pirelli Corsa, ayant environ 40 km de roulage

Nous faisons le 16 ème temps. Compte tenu de la présence de pilotes de renom du sport automobile, des 144 quipages engagés en VHC et tous les autres en Classic et VHRS); Ce temps est au dessus de mes espérances.

Christophe Barthe et Maxime Hericault terminent eux en 90 ème position, déjà 2èmes de leur période G2.

ES2 : Le départ est retardé en raison de l’arrêt de course prolongé dans l’ES1, suite à la sortie de route, heureusement sans trop de gravité d’Alain DEVEZA et de Jean-Charles Descamps, dit “Scampi”.

Cette longue spéciale, de 30 km, également reconnue avec 2 passages, dont un avec Sandra, est partiellement nouvelle sur la première partie, qui comporte une forte montée avec de nombreuses épingles assez étroites.

Dans la dernière et longue partie en descente et de surcroit très rapide, les pneus et les freins sont soumis à rude épreuve. Je ressens, pour la première fois, une baisse notable d’efficacité dans le freinage. Est-ce psychologique ou réel,  il est difficile de le savoir, mais nous faisons le 15ème  temps. Cela nous permets de terminer cette première étape à la 15ème place, mais déjà à près de 2 minutes du premier (la Lancia 037 de Christophe Vaison – Duffour), soit 2.9 secondes au km.

Nous rentrons au parc d’assistance (qui se situe au port commercial), et passons un agréable  moment avec notre équipe, à commenter et débattre de cette première étape.

Repas du soir pour tout le groupe à l’hôtel, et bonne nuit de sommeil.

2ème étape

4 spéciales, qui nous permettent, après la 1ère journée de rodage, de bien rouler, et de gagner 4 places, et ainsi de figurer à la porte du top 10 en accrochant là 11 ème place au classement général.

3ème étape

4 spéciales, dont la première sera neutralisée suite à la sortie de route de Philippe Gache (nous aurons un temps forfaitaire), Nous ferons le 11 ème temps de l’ES 10, la dernière ES de la journée, et arriverons à l’étape de Porto à la 10 ème  place du classement général !

 

4ème étape.

C’est la journée que tous craignent. La raison ? La seconde épreuve de la journée fait 50 km. C’est elle qui permettra de juger de la fiabilité des voitures, de la forme physique des équipages, et de l’endurance des Pneus et freins !  De plus, directement après cette épreuve de vérité, nous aurons la mythique spéciale de 30 km, Notre Dame de la Serra !

Vers la fin de cette spéciale, une petite erreur fait monter le niveau d’adrénaline.  La route est anormalement sale,  dans un virage à gauche, et nous touchons la bordure. Tout de suite, je crains la crevaison, ce qui n’est pourtant pas le cas. La Gazelle se comporte normalement, mais je crains une crevaison lente, et me mets à l’écoute du moindre signe de défaillance. Soulagement, tout va bien, et nous finissons la spéciale sans le moindre problème.

13ème temps de cette épreuve spéciale éreintante. Nous sommes ravis, et abordons Notre Dame de la Serra à l’attaque. Très satisfaits après cette spéciale de 30 km, nous devons constater que le temps n’est pas au rendez-vous,  15ème ! Sans explication évidente, sauf peut-être le résultat de la surchauffe possible des pneus lors de la spéciale de 50km.

Nous terminons cette avant dernière étape à la 10 ème place, comptant 34 secondes d’avance sur notre ami Yvan Mirand et sa BMW 323i.

5ème étape

Après un repos bien mérité au Motel Saint-Michel de notre amie Michèle Giudicelli, nous nous levons sur un temps pluvieux et nous prenons la route pour la spéciale de la Porta (l’ ES 14 étant annulé en raison des intempéries de la semaine précédente), avec un changement de pneus avant l’entrée.

Ayant dans notre stock, un train de Michelin TB15 neuf, que j’aimais utiliser dans le passé comme pneus “pluie”. C’ est naturellement que je décide de les monter pour prendre le départ. Sandra me met en garde, en regardant les pneus notamment sur sa structure dépassée et son profil qui ne permet pas l’évacuation de l’eau en cas de fortes pluies. Restant sur mon expérience passée,  je pensais que ces pneus que je trouvaient excellents,  seraient le choix approprié, et c’est avec ce “doute” que nous prenons le départ de cette spéciale.

Au départ, un commissaire de course nous met en garde en nous disant que la spéciale était très dangereuse, en particulier en raison de coulées de boue et d’eau.

Je pense rouler prudemment, mais à la sortie d’une épingle, avec une petite ligne droite d’environ 100m avant un pont et virage serré à gauche, dès que j’effleure les freins, les roues se bloquent et la voiture part tout droit vers le fossé,. Ce fossé maudit, comporte un affaissement du aux intempéries. Je freine par intermittence, essaie tout ce que je sais faire. Mais la Gazelle quitte la route et vient s’enfoncer dans le trou. Impossible de sortir avec le moteur. Pas assez de spectateurs pour la sortir en poussant. Nous négocions avec le commissaire présent, puis avec la direction de course. Mais ce n’est qu’après une bonne demi-heure, que la spéciale sera neutralisée, et que nous obtiendrons l’autorisation, d’utiliser un spectateur ayant un 4×4 à proximité immédiate de notre sortie de route et qui en quelques secondes, remet la Gazelle sur la route.

Nous reprenons la route en liaison, sans savoir si nous pourrons continuer et reprendre le rallye. Au CH de fin de la spéciale, on nous permet de poursuivre en direction de l’ES16, toujours sous la pluie battante.

 

Bien sûr nous partons parmi les derniers concurrents, bien moins rapides que nous. Nous demandons un écart de 2 minutes par rapport au concurrent parti avant nous. Mais nous le rattrapons, le passons, et finissons même dans les talons de celui parti avant. Le moral et le temps sont maussades, ayant, dans l’aventure, écopé de pénalités importantes (35 minutes ++), et nous terminerons ce rallye en 56 ème position au classement général.

La spéciale 17 ne sera pas courue (l’organisation a rencontré des problèmes de liaison radio), et nous regagnons le parc fermé de Porto-Vecchio, et son podium, le moral un peu en berne.

Remerciements

Comme de coutume, il est temps de remercie l’organisateur et son équipe (Yves Loubet, José Andréani, Marie-France Agostinetti, et tous les officiels, commissaires, bénévoles. Les repas servis dans les parcs de regroupement chaque jour ont été délicieux, variés et copieux, un grand bravo aux Danger qui se sont battus pour cela.

André Caruso m’a construit une voiture merveilleuse, et sa configuration “Asphalte” est extraordinaire. Le moteur est un modèle du genre, et nous n’ avons connue aucun souci mécanique pendant ce rallye qui est un marathon pour la mécanique. Bravo et merci au Garage Caruso, et toutes cette superbe équipe.

Merci bien sûr aux mécaniciens Eric Minot, Olivier et Carlo toujours compétents et excellents, toujours le sourire malgré les horaires pas évidents.

Merci à Lara Ferrari, mon infortunée copilote initiale, qui a développé récemment une phobie des hauteurs, et donc les routes vertigineuses de Corse auraient représenté un calvaire inutile. Merci Lara pour tout ce que tu as fait avant et pendant le rallye.

Le mot de la fin pour mon extraordinaire copilote Sandra Arlettaz, dont le dynamisme explosif, la joie de vivre, le souci de perfection et l’impressionnante expérience, m’ ont permis de me battre dans le top 10 pendant 3 des 5 jours de rallye. Sa lecture des notes a été parfaite, toujours dans le bon rythme, toujours avec les bons rappels et rappels des pièges. Ma concentration n’ est pas mon fort, et j’ai parfois eu de la peine à être totalement concentré sur les notes, et je vais essayer dans l’ avenir de travailler cette écoute.

A peine rentré, je me réjouis de repartir, sans doute l’an prochain, et si Sandra accepte, c’est avec un grand plaisir que j’aimerais l’ inviter à rester dans le baquet de droite !

Voici d’autres photos que j’ai prises ou reprises sur Facebook.

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Tour de Corse 2015, et de 10 !

Cette dixième participation s’annonce extraordinaire, sans présager bien sûr du résultat. D’une part, le rallye proposé par son magicien, Yves Loubet, connait une participation record, avec, selon la première liste provisoire des engagés, 175 voitures en VHC et Classic, dont environ 75 Porsche.

Pour cette dixième, nous avons décidé, André Caruso et moi, d’engager, non par la mémé, ma fidèle voiture, avec qui j’ai pris 9 départs, mais la voiture qu’André m’a préparée, il y a 3 ans, pour le Rallye du Maroc Historique. Une Porsche 911 SC de 1978, 3 litres, que pour une raison de flexibilité dans des évolutions éventuelles, est inscrite pour l’année 1981, soit en période I.

Ce choix est dicté d’une part par la valeur incroyable prise par la mémé, et aussi par la conviction d’André, que la Gazelle est potentiellement plus performante que la mémé. 

Donc, en configuration asphalte, avec des amortisseurs Reiger monovoie, sans ressorts, solution éprouvée sur la mémé, sans doute plus légère que la mémé, avec un moteur, injection mécanique, qui développe sans doute 280 CV, il est probable qu’André ait raison.

Nous partons donc, tout le team. faire un essai sur une portion de route fermée, pour valider la Gazelle, cette Gazelle asphalte, et aussi pour confirmer le choix entre Michelin et Pirelli.  Ayant fait une excellente expérience avec les Pirelli Terre, au Maroc, il est légitime de les essayer.

Mon avion pour Nice est prêt pour l’embarquement, a demain ! 

Rétrospective Maroc Historique !

11068345_10206953736185782_5642238319031315412_nIl était très attendu, enfin le voilà ! le compte-rendu complet de ma course, avec les anecdotes des Coyotes, de cette merveilleuse aventure “Maroc Historique”, édition 2015, que je vous laisse découvrir sur la page dédiée, par ici

Pour l’heure, mon traditionnel rendez-vous de juillet – celui de ma “Mémé”, et aussi de RallyeVH – m’attend ce week-end du côté de Saint-Jean-en-Royans, pour le Rallye de la Drôme “Paul Friedman”.
Cette année aux notes, Lara Ferrari, copilote émérite et très expérimentée (côtoyée notamment sur le Maroc Historique, lors duquel elle naviguait Michel Tirabassi sur Porsche). A bientôt !

Maroc : les vidéos officielles – les premières photos en course

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Rallye du Maroc Historique 2015 –                                   (crédit photo: ©Haase Foto Classic)

 

En attendant mon compte-rendu final, j’ai le plaisir de partager avec vous les vidéos officielles de chaque étape de ce 6ème Rallye du Maroc Historique. On nous voit, notamment dans celle de l’étape 3, à 1:35.

Merci à Historicrally-tv (CLIC sur le lien) !

Les premières images en course sont par ici!

Maroc : Le mot de la fin…

13290_10206975705495001_7856371735352561014_n (en attendant mon compte-rendu plus détaillé et d’autres images) …à Christophe Barthe :

Est-ce la chance des débutants, à moins que ce ne soit la conjonction de la prudence des équipages novices et l’incroyable faculté des gars de l’assistance à réparer les pannes, mais force est de constater que la Mercedes 350 SL et la Porsche 924 turbo ont rallié l’arrivée à Tanger de ce 5ème Rallye du Maroc Historique. Le classement importe peu. L’objectif d’accumuler kilomètres et expérience a été largement atteint pour les équipages, les autos et le garage Moderne. Ce rallye est formidablement difficile et unique par la diversité saisissante des paysages traversés, des populations chaleureuses et enthousiastes croisées. Merci à Yves Loubet et son équipe de rendre possible cette aventure vraiment unique.
Vivement 2016 !

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Maroc, J6 : enfer pour Gazelle

11351261_10206967185362003_3956654799451615647_nNotre moteur a rendu l’âme sur la ligne d’arrivée de la spéciale 19… définitivement.  Nous voilà en attente de trouver une remorque qui nous ramènera à Ifrane. Quel dommage !

Bravo à ma copilote, Valérie Closier, qui est excellente ! Grand coup de chapeau à notre assistance ; nos mécanos (André Caruso, Eric Minot, Julien Guyot, sans oublier “Junior”) ont travaillé comme des forçats ! Mention particulière à Julien Guyot, notre logisticien, qui a fait des prouesses pour que notre équipage soit dans les meilleures conditions possibles (aux petits soins : bagages, collations… ). André Caruso est un super préparateur et ami. Quel plaisir de rouler dans la Gazelle, qui se perfectionne à chaque épreuve !

[edit 23:00 : la galerie photos continue de s’enrichir… retrouvez bientôt mon compte-rendu, les anecdotes des autres Coyotes !]

Maroc, J5 : la journée de tous les contrastes

11068345_10206953736185782_5642238319031315412_nPartis ce matin de Merzouga, aux portes du Sahara, nous voici à Ifrane, “petite Suisse du Maroc”, ce soir à l’issue de cette 5ème étape.

Aujourd’hui au programme, 4 spéciales, dont la première, à 2 km seulement du CH de départ, difficile à lire, puis les choses se péjorent du côté de mon moteur, qui “ratatouille” de plus en plus, ne délivrant plus toute sa puissance… nous espérons un miracle d’André…

La “traditionnelle” d’Almis du Guigou, près de 20 km et qui se termine en petit gymkhana ludique en forêt, nous amène à quelques encablure de notre ville-étape, où nous resterons jusqu’à demain soir. Mon chrono me dit “cata !” et mon moteur m’inquiète de plus en plus. Peu après, à l’assistance, le verdict d’André tombe : pour 1 cylindre, plus aucune compression… fichu. Dilemme : abandonner ? essayer de finir sur 5 cylindres ? …(soyons fous) trouver un moteur !??

Pas vraiment le choix : nous continuons, sur 5 cylindres. Quitte à perdre 1 minute par spéciale restante… il va falloir que cela tienne !

Quant à nos amis Coyotes, ils sont eux aussi toujours dans la course et progressent. Des nouvelles de Christophe Barthe et Manuel Nicolaidis : Christophe a trouvé l’osmose avec la 924, tant et si bien que par 2 fois, il a rattrapé le concurrent parti 1 minute devant lui ! alors que lors du prologue, un problème d’allumage l’avait fait câler après 350 mètres et qu’il y a encore 2 jours, le moteur ne prenait plus les tours, en raison d’un tuyau du turbo percé ! Aujourd’hui, une rotule + un arbre de direction… avec une belle performance des gars du Garage Moderne, qui ont permis à l’équipage de pointer dans les temps.

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Maroc, J4 : stupeur

bandenoireTriste journée. Alors que nous avions terminé la première épreuve spéciale de la journée, on nous apprend qu’une voiture, partie avant nous, n’était pas à l’arrivée. Nous n’avons rien vu; ma copilote semble avoir remarqué des traces suspectes. Par la suite, nous apprenons que la fatalité a frappé. Une première voiture est sortie de la route, puis une autre voiture est sortie pile au même endroit. Fatalité terrible, car le pilote de la première voiture n’avait pu se mettre en sécurité, et cette deuxième voiture l’a fauché, avec une issue fatale. Je m’associe à l’immense douleur de sa famille, à laquelle nous pensons tous avec émotion.
Toute ma sympathie et mes amitiés aussi à toi, Alain; tu n’y peux rien, bien-sûr.

Par respect, le rallye n’a pas eu lieu aujourd’hui, et nous avons rejoint l’étape de Merzouga. Par respect, également, le rallye reprendra demain.

Lire le Communiqué Officiel, ICI