Rallye Orange-Ventoux Classic 2011

Que de bons souvenirs seront laissés par ce rallye, dont les point forts sont une excellente ambiance conviviale, une organisation presque parfaite, des routes superbes, non piégeuses, rapides, avec un excellent grip,  et pour nous en particulier, le plaisir de partager ces quelques jours avec nos amis Claude Stoffel, copiloté par Didier Sintes, sans oublier en VHRS Jean-Baptise Salmochi et Isabelle Crausaz, Jean et Marie, et tant d’autres (Louis Antonini et son frère, Jean-Luc Alféro et sa championne de copilote Martine Rick-Place, Pierre Chiariglione et mon ami Jean-Claude Peugot, nos retrouvailles avec beaucoup d’amis de l’hivernale Corse…

Pour la 2ème fois,  René Garcia et sa famille ont pris possession de notre bus d’assistance et nous ont fourni une assistance quasi plus que parfaite, toujours souriants, prêts, des victuailles délicieuses (crêpes, croissants, pains au chocolat, fruits, sandwiches jambon-beurre, un Brie crémeux à mourir). Dès notre arrivée, ils sont prêts, entrent en action immédiatement, sans rien que nous ayons besoin de dire ; le serrage des roues est vérifié, les pressions, l’essence, l’huile, les vitres sont nettoyées intérieur et extérieur. La voiture est levée pour un contrôle. En fin d’étape, les freins ont été toilés, nettoyés. Des pros de l’assistance et de la convivialité !

Pour Patrick Ciocca, qui mérite plus que jamais son surnom de “ZeBestCopi”, et moi-même, ce rallye a été sans doute celui où nous avons pris le plus grand pied ! Nous avons pu confirmer notre première impression, eue lors de la 1ère spéciale de la Giraglia, que les pneus Michelin TB5 (F+R) sont fabuleux, offrant un grip que nous n’avons pas fini d’exploiter, sans défaut du début à la fin, froid ou chaud. Sans doute une seconde au kilomètre de gagnés par rapport aux Toyo et aux Yokohama que nous utilisions jusqu’à lors. Enfin, les virages peuvent être abordés à fond, sans appréhension ; la voiture ne décroche jamais. C’est la première fois que je garde le pied soudé en 4ème quand Patrick m’annonce un G4- ou un D4-. C’est la première fois, qu’en conséquent, Patrick doit dérouler les notes en anticipant plus, me permettant de placer l’auto et de doser l’accélération et anticipant le virage au delà de celui que je vois.

Et les temps ont suivi. Nous avons toujours été dans les 5-6 meilleurs au scratch (catégorie “Classic” inclue), et ce ne sont que les meilleurs qui sont devant. Notre “petite” Groupe 3, lourde (1’150 kg), probablement 220-240 chevaux environ (moteur merveilleusement refait par Manu Pereira, un magicien de la mécanique, que nous n’avons jamais passé au banc). La plupart des concurents sérieux ont des autos du Groupe 4, qui pèsent probablement moins d’une tonne et qui disposent de puissance largement supérieures.

La sortie de route d’un équipage (pensée) dans “La Nesque” a provoqué un retard important dans la première journée, et nous avons fait la dernière spéciale du samedi de nuit, sans rampe de phares. Mon cauchemar. Grâce à la confiance dans les pneus, Patrick qui me motivait sans arrêt, nous somme sortis satisfait de cette épreuve pénible, en limitant les dégâts. 3 places de perdues au classement, soit 9èmes.

Le dimanche à l’aube, le couteau entre les dents, nous avons attaqué franchement, ne lâchant rien dans aucune des 3 spéciales restantes, et remontant à la 7ème place. Patrick m’annonce que sur Internet, nous étions 7ème à une seconde du précédent (DERIVOT), puis quelques instants plus tard, que nous étions exactement dans la même seconde et que, comme nous avions fait un temps inférieur à la première spéciale, nous étions classés devant lui, 6èmes. Bon, lors de la distribution des prix, nous avons découvert que nous étions bien 7èmes, à 1 dixième de seconde. Une super performance : 1er de Groupe (2), 1er de classe… 🙂

Les photos, caméras embarqués, et classements suivent…

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