Mardi 29 mai, Etape 2 : Agadir – Ouarzazate

Le vrai rallye est lancé, même s’il commence par l’annulation de la première spéciale, celle-ci traversant un parc national. La première spéciale disputée (ES 3), me fait découvrir le pilotage sur sable, parfois très mou, avec la sensation étrange que la voiture flotte sur le sable. Incroyable de passer la 5ème, d’arriver proche du rupteur (env.160 km/h). Les notes sont bonnes, même si, pour un secteur, nous roulons à vue. La voiture, qui sur le routier n'”allait” pas du tout, pétaradant sans puissance, par miracle a marché magnifiquement bien depuis le départ de l’ES, ouf !

Laurent Ferarri et son équipe, qui nous louent la voiture et font l’assistance, font un travail extraordinaire ; ils sont toujours présents au bon moment, et c’est génial de profiter de cette équipe. Nous nous plaçons toujours vers la 41ème place, mais sans jamais de pénalités, prises par de nombreuses voitures connaissant des déboires mécaniques.

S’ensuit une très longue liaison de près de 300 km dans des paysages magnifiques. La chaleur devient torride. Grâce aux camel-backs, nous pouvons boire abondamment, même en spéciale (moi pas, je n’ose pas me déconcentrer).
La spéciale qui nous mène à Ouarzazate est incroyable : 35 km sur de la terre pierreuse, très rapide, en montée, puis en descente. Le moteur est à la limite de la surchauffe, mais tous se passe bien. Plusieurs concurents sont arrêtés dans la spéciale, soit en raison de petites sorties de piste, soit pour ennuis mécaniques. Incroyable de glisser à fond, en 5ème, au rupteur, et de négocier de grandes courbes, quelques passages plus serrés. Nous terminons avec le sourire, mais exténués par la chaleur et l’effort.

Nous laissons la voiture à l’assistance, qui va pendant 4 heures la remettre en état et tout vérifier, régler, nettoyer, pour notre 3ème journée. Notre hôtel est à côté du parc fermé. Pour clôre cette 2ème journée, une bonne douche, puis une bière et un délicieux couscous de poulet, avant de dormir dès qu’allongé.
Un bémol néanmoins, quand nous apprenons qu’un commissaire a fait une chute en prenant des photos, en raison de l’effondrement d’une terrasse, et qu’il est à l’hôpital dans un état critique…

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