Rallye du Maroc Historique 2015

11233083_10206874958096379_4333690439571721205_nLes Coyotes
Cette année, alors que je m’apprêtais à vivre ma 4ème participation, deux autres équipages suisses seront du voyage pour la première fois. Nous décidons de former un team : les Coyotes.

Christophe et Manuel, les pilotes de la gracile Porsche 924 turbo de 1981 sont déjà des habitués des compétitions (Christophe en compétition sur véhicules historiques, notamment en rallye de régularité, tandis que Manuel est un habitué des circuits, en voiture moderne). Par contre, il s’agit de leur première expérience de la terre.
Pour Philippe et Nicolas, qui ont fait leurs armes de pilotes sur circuit en Porsche, il s’agit du baptême du feu, leur toute première compétition. Ils seront aux commandes d’une imposante Mercedes 350 SLC.

equipage_servais closierL’équipage de la Gazelle
Cette année, c’est Valérie Closier, que je côtoye depuis quelques années sur les rallyes du sud-est de la France, qui m’accompagnera aux notes. Valérie peut se targuer d’un beau palmarès, acquis notamment aux côtés son père, Michel Closier, sur Alpine Berlinette, qui est le fondateur de l’association RallyeVH, impliquée dans la promotion du rallye VHC, et que je soutiens.

L’objectif
Pour ma quatrième participation, dont la 3ème avec ma Gazelle, Porsche 911 3.0 montée par André Caruso, de plus en plus affutée et fiable, je vise le top 15 scratch. L’an dernier, avec la même équipe et Martine Rick-Place aux notes, nous avions terminé 20ème. Avec Julien, nous avons également fixé le challenge d’amener la Gazelle à Tanger en vainqueur des Porsche « non proto » (c’est-à-dire, des voitures titulaires d’un PTH).

FullSizeRender(5)Nos assistances
Du côté des assistances, les deux autres équipages seront suivis par l’équipe du Garage Moderne de Genève, avec Franco, Lionel et Nebih, tandis que moi-même et Valérie bénéficierons, comme ces deux dernières années, des services du team Caruso : André, Eric, et Julien, qui a le rôle de coach et logisticien.

 

Bienvenue à Agadir
Mon voyage commence donc le jeudi 14 mai. J’atteris à Agadir. Valérie suivra par un vol du lendemain. André, qui emmènera avec lui son fils Giuseppe, 13 ans, viendra également par la voie des airs. Pendant ce temps, Eric et Julien sont en route avec les véhicules d’assistance et la Gazelle sur la remorque, pour prendre le bateau à Sètes, où ils pourront enfin recharger leurs batteries après des semaines de préparation intense. Je suis confortablement installé (ou presque, car une méchante sciatique me plie en deux) à Agadir, vendredi, alors que mon team ainsi que plusieurs autres seraient bloqués en douane au port de Tanger… Le problème sera heureusement réglé grâce aux bonnes relations de l’organisation avec les autorités… Après 8 heures de palabres, nos équipes prennent enfin la route et arrivent au beau milieu de la nuit à Agadir.

 

11164555_10206921563541486_5556341359945935721_nSamedi 16 mai – Paradis-Plage : vérifications administratives & techniques
Samedi, c est traditionnellement jour de vérifs à Agadir – une formalité grâce à l’excellente préparation par Julien et André. Elles ont lieu cette année directement sur le site de Paradis-Plage, chez Khalid Kabagge, l’un des piliers du rallye. L’ambiance est toujours à la fête et c’est un immense plaisir de retrouver amis et connaissances, découvrir les voitures…
Cette année à nouveau, c’est la grosse armada : des teams fidèles du rallye comme BMA, Kronos, ou encore Bolla, sont présents avec des voitures très affutées et des pilotes renommés et reconnus, tels qu’Alain Oreille, Philippe Gache, Bernard Munster, Alain Deveza, Grégoire de Mévius… autant de concurrents pour moi intouchables qui joueront pour la gagne.

Dimanche 17 mai – 1ère étape-prologue, Paradis-Plage

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Tous les concurrents réunis au parc de départ (C. Dubuisson)

Ca y est, nous y sommes. Après le briefing et le repas offert à Paradis-Plage, chez Khalid Kabbage, le premier concurrent s’élancera à 14h00 du podium de départ ! La tension monte de plus en plus et se lit sur les visages… La formule de prologue comprenant une seule spéciale plutôt courte, réalisée l’an dernier et, plébiscitée par les concurrents, reconduite cette année. Ceci permet non seulement aux team de faire les dernières mises au point en live, mais surtout de faire partir les concurrents dans un ordre tenant compte au plus près de leur potentiel pour les longues journées de course, gage de sécurité également, d’autant plus que les 30 premiers partent toutes les 2 minutes.
Les ouvreurs ont franchi la ligne de départ… avec le n°18, c est bientôt notre tour. H moins 10 minutes. Nous rejoignons notre Gazelle. Contact, et moteur… que je fais chauffer… déjà, les premiers concurrents sont partis en direction de la spéciale inaugurale du rallye. Il s’agit de la même que l’an dernier, sur les hauteurs, du côté de Taghazout… Mais déjà c’est notre tour… Valérie pointe, et c’est parti !

Nous roulons vers le départ du premier chrono… confiants et heureux, tout en restant attentif à tout ce qui pourrait être suspect sur la voiture… ça y est, voilà le départ… nous avons quelques minutes pour nous préparer… on enfile nos casques, Valérie pointe… et voilà qui est concret, nous nous trouvons là même pour quoi nous avons tant travaillé et investi, le team Caruso, Valérie et moi-même, depuis tout ce temps…. le commissaire décompte 10 secondes… et gooo ! 300, droite 3…. les notes tombent juste et ça enroule ! ma Gazelle fonctionne du tonnerre, encore mieux que l’an dernier sur cette piste au grip changeant, avec des portions de sable, des bosses, des dévers, avec souvent très peu de visibilité. Le rôle du copilote est alors primordial ! …et nous franchissons la ligne d’arrivée !! quel pied !

Nous rentrons sur Agadir pour l’assistance du soir, et j’y apprends que je me suis mis une valise par rapport à l’an passé : 40 secondes de mieux sur 8,23 km ! ce très bon chrono nous classe au 16ème rang, ce qui sera notre position de départ de demain.
Dire qu’hier encore, un mal de dos persistant m’étreignait encore (Lara, une copilote, est kiné… quelle chance ! encore merci à elle). A présent, il est temps de nous reposer pour la longue étape de demain qui, de Paradis-Plage, nous emmènera à Trafraout sur un parcours de plus de 440 km, jalonné de 4 épreuves chronométrées totalisant près de 80 km, dont 3 classiques.
Du côté de nos amis Coyotes, Philippe a pris le premier le volant de la Mercedes 350 SLC, Nicolas étant à charge des notes et du temps. Quant à Christophe et Manuel, un problème d’allumage a arrêté leur 924 turbo alors qu’elle prenait tout juste la piste ! ils réparent et seront au “grand départ” demain !

Lundi 18 mai – 2ème étape : Paradis-Plage – Tafraout

C’est le grand départ du rallye proprement dit. C’est Alain et Sylvie Oreille, sur l’Opel Ascona 400 groupe B du team Bolla, qui a l’honneur de partir en premier, lui qui a signé le premier scratch du Rallye hier.

Après une longue liaison de 190 km qui, de Paradis-Plage, nous a emmenés directement au regroupement de Sidi Ifni, nous sommes partis, l’après-midi, pour 4 spéciales.
Dans l’ES 2, Sidi Ifni, quelques perturbations moteur : en cause, un fil de bougie qui s’était débranché, ce qui ne nous a pas empêchés de finir tout à fait “correct”, à un 9ème temps. Dans la 3, Mesti/Guelmim, très rapide, on s’en sort pas mal du tout : 7ème !… puis vint la 4 puis la 5, qui est une division de la classique d’”Igmir” et qui a mis notre moteur à rude épreuve : chaud, limite trop chaud, mais c’est “passé”… et nous faisons respectivement les 7ème et 8ème temps scratch ! c est vraiment formidable, surtout avant le niveau du plateau présent aux avants-postes ! Ce soir à Tafraout la berbère, au coeur de l Anti-Atlas, étape désormais traditionnelle du rallye, nous pointons au 8ème (à vérif) rang scratch.
Quant à nos amis Coyotes, ils ont connu bien des déboires aujourd’hui : Manu, avec la 924, a fait 2 “tout-droit”, l obligeant à autant de marche arrière, tandis que la Mercedes a souffert d une crevaison avec bris d une barre de torsion, et un pare brise endommagé par une pierre… mais le reste va bien… Christophe, Manu, Philippe et Nicolas savourent leurs débuts en rallye terre et sont heureux d être là.

Pour la tête de la course, c’est déjà la grosse bagarre, notamment entre les Berenguer (vainqueur l’an dernier) Oreille, Gache, Deveza, Barile, “Anto Wan”…

Mardi 19 mai – 3ème étape : Tafraoute – Ouarzazate

De Tafraout, nous prenons la direction de Ouarzazate avec, quasiment en sortie de parc, la traditionnelle spéciale “Pierres Peintes” (ES6) (il y a 2 ans, nous avions perdu le pignon de 3 à quelques centaines de mètres du parc). Dans ce dédale spectaculaire et ludique, où la navigation et la capacité du pilote à suivre la trace sont primordiales (surtout, ne pas s’ensabler !), nous signons le 14ème temps.

On roule ensuite vers “Mines d’or d’Akka” (ES7) là où, il y a 2 ans aussi, nous avions un peu «tout cassé» (luge et boîte de vitesse à l agonie)… contre toute attente, nous rattrapons la Nissan de Grégoire de Mévius. Nous apprendrons plus tard qu›en raison d un bouchon baladeur, il était fortement handicapé par de l huile sur son pare-prise. A mon tour, je suis aveuglé, par la poussière dégagée par la Nissan… et ça tape ! nous sommes sortis de la piste et dans un gros choc, la luge est arrachée et 2 pneus sont lacérés ! Ca aurait pu être pire, bien pire… nous sortons tant bien que mal de la spéciale et appelons nos mécanos à la rescousse… André, Giuseppe et Eric nous rejoignent sur la liaison. Ils remplacent nos Pirelli explosés contre 2 “vieux” Yokohama et enlèvent ce qu›il reste de la luge, redressent ce qui doit l’être, afin de limiter les dégâts.

Après le regroupement de Tata, nous repartons pour 80 km de liaison avant l’ES8 “Tata/Foum-Zguid” …là, le moteur de la Gazelle m’inquiète : il émet un bruit rauque, des soubresauts, avec une forte odeur d’essence… on court la spéciale (17 km) vraisemblablement sur 5 cylindres… 22ème temps.

En sortie d’ES, André répare la durite d’un injecteur et nous voilà prêt à attaquer la dernière de la journée, et pas des moindres : la classique de Fint, longue de plus de 35 km. Dans le peloton, c’est déjà “l’hécatombe” : notamment, Alain Deveza et “Anto Wan” n’auraient pas pu prendre le départ, et on passe au moins 3 ou 4 voitures arrêtées en bord de piste, dont la Talbot Sumbeam-Lotus de Bernard Barrile, la Nissan 240 RS de Grégoire de Mévius, et l’Ascona 400 de Jeff Berenguer, train avant arraché… Quant à nous, on franchit la ligne d’arrivée avec un moteur carrément en surchauffe ! La Gazelle câle au point stop. 15ème temps tout de même !
On la redémarre en poussant et, bien brave, elle nous amène à Ouarzazate, où nous attendent déjà nos supers-mécanos, André, Eric et Julien, sans oublier Giuseppe. Au programme ce soir : gros check moteur, avec éventuel remplacement d’une tige de culbuteurs, vidange, etc. les contrôles habituels au châssis et aussi remontage d’une nouvelle luge, généreusement prêtée par Bernard Munster (merci à lui et son équipe !)

“Sport” aujourd’hui, pour nos amis Coyotes, notamment pour Philippe et Nicolas, sur la Mercedes 350 SLC, qui à la suite d’une sortie de piste, ont fait une touchette qui a voilà le châssis… mais les mécanos sont confiants et ils repartiront sans problème demain.

Nous voilà donc ce soir à Ouarzazate, ville-étape traditionnelle du rallye, où nous avons rejoint notre excellent hôtel, le “Fint”. Dans la cour et les rues, les assistances se démènent… c’est un rallye très dur, éprouvant tant pour les hommes (et femmes) que les mécaniques, mais cette journée l’a été particulièrement. Nous sommes inquiets quant à notre moteur, mais nous pointons tout de même à un excellent 7ème rang au général. Devant, ça bataille et pour l’instant, c’est Munster qui mène, suivi de de Mévius, Léthier, Bonnisseau, Borne, Kelders; nous ne sommes séparés de ce dernier que par 13 secondes

Mercredi 20 mai – 4ème étape : Ouarzazate – Merzouga

La fatalité a frappé ce matin. Brutalement, injustement. Une sortie de route lors de la première spéciale, sans gravité. Les pilotes vont bien. Et puis, une seconde voiture sort pile au même endroit… fauchant le pilote de la première voiture, Sébastien Bonnisseau, avec issue fatale. Je m’associe à l’immense douleur de sa famille, à laquelle nous pensons tous avec émotion. Toute ma sympathie et mes amitiés aussi au pilote de la seconde voiture : Alain, tu n’y peux rien, bien-sûr.

Par respect, l’étape du jour a été annulée. Nous avons rallié Merzouga en routier.

Jeudi 21 mai – 5ème étape : Merzouga – Ifrane

Merzouga. Nous sommes au rendez-vous pour le lever de soleil magique sur les dunes. Mais l’un de nous manque à l’appel. La direction de course nous a réunis à 7h10 pour un briefing, qui se déroule dans un silence religieux. Les visages sont fermés.
Après ce moment de grande émotion, le rallye reprend. La première épreuve du jour est à seulement 2 km du parc de départ. Difficile à lire, conditions pas idéales… sanction : 30ème temps. Mon moteur me cause souci à nouveau à présent; il ratatouille de plus en plus et ne délivre plus toute sa puissance. Nous espérons un miracle d’André. Les spéciales suivantes se passent… 16ème, 20ème…
Le climat se rafraichit. Les forêts de cèdres, la station de ski…  On entre dans la dernière du jour, la “traditionnelle” d’Almis du Guigou, près de 20 km et qui se termine en petit gymkhana ludique en forêt, et qui nous amène à quelques encablure de notre ville-étape, Ifrane, où nous resterons jusqu’à demain soir. Mon chrono me dit “cata !” et mon moteur m’inquiète de plus en plus. Peu après, à l’assistance, le verdict d’André tombe : pour 1 cylindre, plus aucune compression… fichu. Dilemme : abandonner ? essayer de finir sur 5 cylindres ? …(soyons fous) trouver un moteur !??
Pas vraiment le choix : nous continuerons, sur 5 cylindres. Quitte à perdre 1 minute par spéciale restante… il va falloir que cela tienne !

Quant à nos amis Coyotes, ils sont eux aussi toujours dans la course et progressent. Christophe a trouvé l’osmose avec la 924, tant et si bien que par 2 fois, il a rattrapé le concurrent parti 1 minute devant lui ! Dire que lors du prologue, un problème d’allumage l’avait fait câler après 350 mètres, il y a  encore 2 jours, le moteur ne prenait plus les tours, en raison d’un tuyau du turbo percé ! Aujourd’hui, une rotule + un arbre de direction… avec une belle performance des gars du Garage Moderne, qui ont permis à l’équipage de pointer dans les temps.

Vendredi 22 mai – 6ème étape : Ifrane – Ifrane

On part dans la première spéciale, aussi une classique du rallye, “Paysage d’Ito” (ES 18), avec un routier “gymkhana” dans la verdure… 11,2 km… avec un moteur à l’agonie, nous sommes à la peine; 28ème temps.

Vient “Khenifra 1000 lacs”, 28 km… Notre moteur rend l’âme sur la ligne d’arrivée dans un nuage d’huile ! Nous avons signé le 19ème temps de cette 19ème spéciale… mais nous n’irons pas plus loin. Nous voilà en attente de trouver une remorque qui nous ramènera à Ifrane. Quel dommage !

Pendant ce temps, nous l’apprendrons plus tard, le 4×4 d’assistance rapide de location de Julien a… brûlé

Samedi 23 mai – 7ème étape : Ifrane – Tanger

C’est le camion d’assistance des autres Coyotes qui me ramène à Tanger. Pendant ce temps, Eric et Valérie tracteront la Gazelle sur la remorque avec le fourgon.
Retour décidément compliqué pour nos mécanos, puisque le fourgon connaît une grosse avarie sur la route, nécessitant l’intervention d’une dépanneuse… (as-tu des éléments/détails ?)

Et enfin ! Tanger et les retrouvailles de tous les Coyotes !

Pour Philippe Natalizzi-Nicolas Maître, qui pour leur tout première rallye, avait pour unique ambition de ramener leur imposante berline allemande à Tanger, sont classés 45ème.

Christophe Barthe-Manuel Nicolaidis, pour leur première expérience de la terre, rallient Tanger au 43ème rang général avec la Porsche 924 turbo.

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Le podium
Au final, deuxième victoire, après celle de 2012, pour Bernard Munster/Johan Gitsels, sur Porsche 911 proto, devant un autre champion belge, Grégoire de Mévius/Alain Guehennec sur la Nissan 240 RS. 3ème, François Léthier, avec aux notes, mon ancien copilote, Patrick Ciocca, sur Peugeot 504 V6 !
Mille mercis

Un grand bravo à ma copilote, Valérie Closier ! les notes tombaient juste, toujours excellentes !

A notre assistance : André Caruso, Eric Minot, Julien Guyot, qui ont travaillé comme des forçats ! Mention particulière à Julien Guyot, notre logisticien, qui a fait des prouesses pour que notre équipage soit dans les meilleures conditions possibles (aux petits soins : bagages, collations… ). André Caruso est un super préparateur et ami. Quel plaisir de rouler dans la Gazelle, qui se perfectionne à chaque épreuve !

Un coup de chapeau particulier à Giuseppe, le fils d’André qui, du haut de ses 13 ans, nous a accompagné pendant tout ce rallye, avec tout plein de courage. Il a accompli toutes sortes de taches indispensables, en particulier nettoyer la Gazelle, déboulonner les roues à l’assistance; il s’est chargé aussi de laisser la place propre après nos assistances, de remplir les bouteilles d’eau, et mille taches utiles. Il a eu peur, il a été fatigué, il a eu froid, chaud, mais il est toujours resté, comme son père, courageux et souriant. Je me réjouis de l’intégrer de nouveau dans notre équipe ! Merci et bravo Giuseppe !

Je salue et remercie aussi  l’équipe du Garage Moderne qui a fait un sacré boulot pour arriver prête à affronter le Rallye du Maroc. Nebi, Lionel et Franco ont bossé comme des fous avant et pendant ce rallye. En retour, la course leur a offert la plus belle récompense : franchir la ligne d’arrivée !

J’aimerais aussi remercier et surtout féliciter Isabelle Crausaz, qui a animé mon blog pendant tout ce Rallye du Maroc Historique !

A l’année prochaine, إن شاء الله (inch’Allah !)

Le site de l’organisateur : Rallye du Maroc Historique 2015