Maroc, J3 : dans l’enfer des Mines d’Akka

11329830_10206946720370391_5014843098645887149_nAprès un départ plutôt calme dans la première spéciale, “Pierres Peintes” (ES6) ce matin, un superbe routier d’une cinquantaine de kilomètres nous menait aux “Mines d’or d’Akka”. Dans cette spéciale particulièrement cassante et piégeuse, contre toute attente, nous rattrapons la Nissan de Grégoire de Mévius. Nous nous retrouvons dans la poussière, plus aucune visibilité, et c’est le choc ! Le bilan, qui aurait pu être beaucoup plus lourd, est de 2 pneus crevés et la luge complètement arrachée. Cette spéciale ne m’avait déjà pas souri en 2013, mais alors là, c’est le pompon. Notre assistance nous rejoint en liaison et nous arrivons au regroupement à Tata.

Nous repartons ensuite pour 80 km de liaison avant l’ES8… le moteur de la Gazelle m’inquiète : il émet un bruit rauque, des soubresauts, avec une forte odeur d’essence… on court la spéciale (17 km) vraisemblablement sur 5 cylindres, mais nous pensons tout de même faire un temps “canon”; il sera cependant plus modeste que nos ambitions. Le fait d’avoir dû remontér 2 “vieux” Yokohama, contre nos 2 Pirelli explosés, y a sans nul doute contribué.

ValérieEn sortie d’ES, André répare la durite d’un injecteur et nous voilà prêt à attaquer la dernière de la journée, et pas des moindres : la classique de Fint, longue de plus de 35 km. Dans le peloton, c’est déjà “l’hécatombe” : notamment, Alain Deveza et “Anto Wan” n’auraient pas pu prendre le départ, et on passe au moins 3 ou 4 voitures arrêtées en bord de piste, dont la Talbot Sumbeam-Lotus de Bernard Barrile, la Nissan 240 RS de Grégoire de Mévius, et l’Ascona 400 de Jeff Berenguer, train avant arraché… On franchit la ligne d’arrivée carrément en surchauffe ! La Gazelle câle au point stop. On la redémarre en poussant, et elle nous amène à Ouarzazate, où nous attendent déjà nos supers-mécanos, André, Eric et Julien. Au programme ce soir : gros check moteur, avec éventuel remplacement d’une tige de culbuteurs, vidange, etc. les contrôles habituels au châssis et aussi remontage d’une nouvelle luge, généreusement prêtée par Bernard Munster (merci à lui et son équipe !)

Nous voilà donc ce soir à Ouarzazate, ville-étape traditionnelle du rallye, où nous avons rejoint notre excellent hôtel, le “Fint”. Dans la cour et les rues, les assistances se démènent… c’est un rallye très dur, éprouvant tant pour les hommes (et femmes) que les mécaniques, mais cette journée l’a été particulièrement. …..[edit, à l’heure du chrono, nous apprenons que nous serions… 7ème au général !]

A l’heure où vous lisez ces lignes, nous sommes toujours en attente des Coyotes, partis bien après nous ce matin.

Demain, cap encore plus au sud, destination Merzouga et ses dunes ! Paysages grandioses en perspective ! A demain,  إن شاء الله  (inch’Allah !)

Notre galerie photo, jour après jour… par ICI (clic)