Maroc, J5 : la journée de tous les contrastes

11068345_10206953736185782_5642238319031315412_nPartis ce matin de Merzouga, aux portes du Sahara, nous voici à Ifrane, “petite Suisse du Maroc”, ce soir à l’issue de cette 5ème étape.

Aujourd’hui au programme, 4 spéciales, dont la première, à 2 km seulement du CH de départ, difficile à lire, puis les choses se péjorent du côté de mon moteur, qui “ratatouille” de plus en plus, ne délivrant plus toute sa puissance… nous espérons un miracle d’André…

La “traditionnelle” d’Almis du Guigou, près de 20 km et qui se termine en petit gymkhana ludique en forêt, nous amène à quelques encablure de notre ville-étape, où nous resterons jusqu’à demain soir. Mon chrono me dit “cata !” et mon moteur m’inquiète de plus en plus. Peu après, à l’assistance, le verdict d’André tombe : pour 1 cylindre, plus aucune compression… fichu. Dilemme : abandonner ? essayer de finir sur 5 cylindres ? …(soyons fous) trouver un moteur !??

Pas vraiment le choix : nous continuons, sur 5 cylindres. Quitte à perdre 1 minute par spéciale restante… il va falloir que cela tienne !

Quant à nos amis Coyotes, ils sont eux aussi toujours dans la course et progressent. Des nouvelles de Christophe Barthe et Manuel Nicolaidis : Christophe a trouvé l’osmose avec la 924, tant et si bien que par 2 fois, il a rattrapé le concurrent parti 1 minute devant lui ! alors que lors du prologue, un problème d’allumage l’avait fait câler après 350 mètres et qu’il y a encore 2 jours, le moteur ne prenait plus les tours, en raison d’un tuyau du turbo percé ! Aujourd’hui, une rotule + un arbre de direction… avec une belle performance des gars du Garage Moderne, qui ont permis à l’équipage de pointer dans les temps.