– le compte-rendu de Patrick Ciocca

Les organisateurs de cette toute nouvelle épreuve ont tout compris.

Non seulement ils ont fait, depuis plus d’un an un véritable « forcing » marketing en étant présent sur tous les rallyes du sud, en distribuant des flyers, mais également parce qu’ils ont créé une épreuve facile en tous points de vue : 3 ES à faire 3 fois, en forme de boucle, rien de mieux pour reconnaitre, pour l’assistance, etc.
Une épreuve faite et pensée par des pilotes pour des pilotes d’où, sans nul doute, le nombre important de participants, tant en VHC qu’en régularité.

La date, fort bien choisie, permettra à tous les équipages de visiter les vignobles vauclusiens (Gigondas, Vacqueyras, Beaume de Venise, etc.…..), le soleil bien présent et estival fera apprécier les champs de cerisiers en fleurs au pied du majestueux « géant de Provence », le Mont Ventoux.

C’était un plaisir de retrouver Claude (Stoffel), Alain et Valérie (De Mahenge) et tant d’autres concurrents que nous apprécions. Plaisir aussi parce qu’avec Frank, nous allons pouvoir essayer de la plus belle des manières nos TB5 sur route sèche.

Dès les premiers tours de roues dans Flassan-La Gabelle, je suis agréablement surpris par le grip et la tenue de route de la Mémé. Je sens que Frank a les mêmes sensations que moi et il envoie fort, très fort. Il s’ose même à freiner bien plus tard qu’avec nos anciens Toyo.
A La Nesque-Monnieux, une route que je connais bien (j’ai été militaire au Plateau d’Albion à côté de Sault), départ de la 3ème ES. La Nesque, c’est une épreuve que je redoute : je n’aime pas du tout rouler aussi vite si proche de ces précipices. J’ai pourtant fait de très bonnes prises de notes, prudentes, précises, avec des points de corde, de sortie, etc., bref, un maximum d’informations pour que nous puissions rouler au mieux. Bien lancés et avant le col, nous rattrapons au bout d’une dizaine de kilomètres le concurrent parti une minute devant nous, l’ami Corse Jeannot Petretti et sa 911 groupe 4. Bloqués derrière lui pendant plusieurs kilomètres, nous allons perdre quelques dizaines de précieuses secondes qui nous manqueront pour obtenir un résultat quelque peu meilleur que celui que nous avons au final, mais ne nous plaignons pas, la course est belle et le classement est un pur bonheur.

Que dire de plus, je ne vais pas expliquer en détail chaque ES, bien d’autres pourront le faire. Non, je vais simplement terminer cette bafouille par le fait que j’ai pris, lors de cette épreuve, une montée d’adrénaline très forte. Un vrai plaisir, du pur bonheur ! Nous avons pu rouler à notre vraie valeur et aux véritables possibilités de mon super pilote et de notre très bonne voiture, admirablement préparée par Manu Pereira.
Le résultat me satisfait pleinement, même si 10 petits mètres de freinage effectués trop tôt nous font perdre la 6ème place pour un petit dixième de seconde. Une goutte d’eau au bout de 120 kilomètres de chronos.

Je ne pouvais pas finir sans remercier la famille de mon ami René Garcia, qui avec sa femme, sa fille et son beau-fils nous ont fait une super assistance, où tout était présent : rapidité, efficacité, humour, sourire… et surtout les bons sandwichs de Magali.

A bientôt pour une prochaine aventure !

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