Hivernale Corse 2011

Confortablement installés dans le Gîte qui nous hébergera pour la Giraglia, et en attendant mon copilote qui débarque en ce moment même à Bastia après quelques jours de doute suite aux grèves incessantes des dockers du Port de Marseille, voici quelques images de ces 5 derniers jours passés en Corse.

Guidés par Marie-France Agostinetti, la géniale et gentilissime cheffe d’orchestre de cette aventure qu’est l’Hivernale Corse, nous sommes arrivés à Bastia, lundi matin, et nous avons retrouvé nos organisateurs Corses. Félix (l’hôtelier), Jean-Jo (le chanteur qui ne chante plus), Michel et Didine (garagistes à la retraite qui assurent, avec leur chien, l’assistance). Une route un peu étroite avec la remorque nous amène à Macinaggio, tout au nord de la Corse, le Cap Corse.  Un crochet par notre Gîte pour décharger la mémé de la remorque, et nous laissons cette dernière ainsi que l’Audi Allroad dans le camping voisin. Un premier contact sympathique avec le paysan qui est propriétaire du camping, et qui nous laisse nous y stationner. Nous apprendrons hier soir qu’il a allumé les lumières de son camping, fermé, par souci pour notre matériel.

Jean-Baptiste, un fidèle de l’Hivernale (15 participations), au volant de sa réplique de 911 RS, super légère et avec un échappement symphonique, me donne un coup de main pour étalonner le trip (compteur de distance très précis, qui est indispensable pour pouvoir pratiquer la délicate épreuve de régularité). Jean, pilote d’une magnifique Porsche 914/4, et sa femme Marie, nous donnent aussi des conseils, car leur maîtrise de la règle de 3 nous donnera une précieuse aide dans ces réglages.

Un copieux casse-croûte dans l’hôtel du coin, tradition de l’Hivernale, où le rouge et la charcuterie Corse redonnent de la pêche aux bons vivants.

Nous partons ensuite en épreuve de régularité, sur une petite route en travaux. Durant toute cette magnifique journée, nous longerons le bord de mer jusqu’à Porto, village touristique idéalement situé. La station d’essence étant fermée, l’hôtelier prend la peine d’appeler la prochaine station, à 10 km de là, pour s’assurer de son ouverture, et nous repartons par les magnifiques Calanques de Piana, route mythique qui est au Tour de Corse ce que le jet d’eau est à Genève, du moins sur les photos des touristes Japonais !

Un repas moyen, puis une nuit dans une chambre glaciale nous rappellent à la réalité : nous sommes bien en hiver, et en Corse.

A l’aube, je me lève et brave le vent glacial pour faire aller courir. Mes 4 km de course me permettent de prendre des photos de cette baie de Porto et de découvrir le site. Pas un établissement d’ouvert. Notre hôtel est bien le seul.

Nous repartons ensuite par la spéciale d’Ota, puis les Calanques de Piana, et nous rejoindrons, après avoir sillonné la Balagne, Sainte-Marie de Siché, petit village proche d’Ajaccio où se trouve l’hôtel de Félix, qui nous hébergera 2 nuits. Après un copieux repas du soir, nous repartons pour la délicate ronde de nuit, environ 100 km avec 2 épreuves de régularité. La nuit est claire, beau temps, et 2 heures plus tard nous regagnons notre hôtel, la fatigue au rendez-vous. Une erreur dans le calcul de l’heure de pointage, et nos pointons à l’un des points de contrôle (CH) avec 5 minutes d’avance : 600 points de pénalité, et le podium qui disparaît… Mais comme dit Marie-France, “l’Hivernale, c’est le championnat du monde de la Courgette” !

Mercredi matin, nous repartons pour la dernière matinée de régularité qui nous amènera sur les routes des îles Sanguinaires (sur la côte aux abords d’Ajaccio), à déguster la presque traditionnelle Oursinade (100 douzaines d’oursins, pêchés par un ami pêcheur de Marie), dans une paillote idéalement située juste au-dessus de la mer. Marie m’a préparé une salade et une entrecôte grillée, ainsi que des fruits, qui me permettent de limiter les dégâts en ce qui concerne mon défi de perdre 22 kilos en quelques semaines.

Nous retournons à l’hôtel ; l’après-midi est libre. J’en profite pour partir marcher. Je choisis de retourner sur le parcours de la montée de Quescara, un petit village à 6 km de notre hôtel, que l’Hivernale Corse a emprunté plusieurs fois pour des courses de côte, presque sauvages. Souvenirs… souvenirs.

Jeudi, nous ferons une magnifique balade qui nous amènera à Porto Polo, à un superbe restaurant tenu par un jeune et son père, où nous dégusterons un menu qui mérite une étoile au Michelin !

Nous nous séparons des équipages qui ne ferons pas la Giraglia, et qui malheureusement, devront prolonger leur séjour en Corse en raison des grèves. Espérons qu’ils puissent rentrer aujourd’hui (vendredi). Tom, notre ami Luxembourgeois, devait être rentré samedi, mais cela ne sera pas possible.

Quant à nous, nous rejoignons Macinaggio et notre Gîte à bord de la mémé, et nous mangerons sur le tard un excellent repas froid sorti par magie par Marie : patés, copa, salade, fromage, pain frais, vin rouge… et dodo.

Vendredi, 8 heures : petit-déjeuner. Patrick et les autres (Jean-Louis) viennent de débarquer à Bastia, et ils nous rejoindrons sans doute dans une heure.

Les reconaissances de la Giraglia sont au programme de la journée, ainsi qu’une marche dans ce coin extraordinaire, empruntant le chemin des douaniers… mais c’est pour cet après-midi, avec Jean-Baptiste.

Les vérifs ce soir, à 18h45…

Leave a Reply

This site uses Akismet to reduce spam. Learn how your comment data is processed.