Laurent Ferrari, “Mr Solo Concept”, vient nous chercher à notre hôtel avec de bonnes nouvelles : l’arbre de transmission a pu être réparé dans la nuit, et la voiture est au parc fermé… nous pouvons réintégrer le rallye ! Plutot que 10 minutes de pénalité pour nos 2 spéciales manquées hier, nous en écopons de 15… sans raison. Mais notre classement n’est plus motivant, et nous laissons tomber l’espoir d’un bon classement.
Catastrophe lorsque je veux démarrer le moteur ! il refuse obstinément tout service, et nous devons pousser la voiture hors du parc pour laisser Laurent rechercher la panne. De longues minutes passent avant que Laurent n’en trouve la cause : un condensateur défectueux.
Nous partons alors en trombe, mais rapidement, réalisons que nous pointerons en retard, et donc pénalisés de nouveau. De plus, dès le départ, le moteur ainsi que des bruits inquiétants provenant de la transmission nous font craindre le pire. Mais nous prenons le départ de la spéciale (ES 9) et, nonobstant les bruits, signes de surchauffe, et moteur un peu poussif, nous la terminons, et notre assistance peut resserer ce qu’il faut, utiliser du fil de fer… et nous repartons.
L’ES 10 se passe assez bien, puis Laurent nous change les pneus, en piteux état. Ensuite, avec des gommes neuves, je découvre dans l’ES 11 un nouveau plaisir de glisser. Je prend de l’assurance, et les notes s’égrennent parfaitement. Soudain, un virage à droite est beaucoup plus serré que ne le fait penser la note, et je vois le bas côté de très près, de trop près. Mais la voiture reste sur la piste. Un peu plus loin un second virage est limite. Nous baissons alors la cadence et finissons la spéciale avec plaisir.
La dernière épreuve chronométrée de la journée a lieu sous un déluge, un orage tropical, et Stéphanie va pointer sous la grêle. Nous prenons le départ sur une piste détrempée, avec de la buée plein les vitres. Mais tout se passe super bien, et nous rattrapons même la voiture nous précédant de 2 minutes. Nous leur feront l’affront de les passer sur la ligne d’arrivée. Quel pied !
Nous arrivons à Ifrane toujours sous la pluie. Une bonne douche, et la vie est plus belle !